Ma Carrière

La où tout a commencé pour moi...

J’ai fait partie d’une ligue de hockey mineure locale à Tracy. J’ai ensuite joué au niveau bantam A et, au cours de la deuxième année, ma famille est déménagée à Montréal où j’ai joué bantam AA. Après avoir joué pendant un an dans cette catégorie, première année où les contacts physiques étaient permis, j’ai été repêché par les Lynx de St-Jean de la Ligue de hockey junior majeure du Québec à l’âge de 16 ans. Quelle journée! Je savais que je venais de faire le premier pas vers le but que je m’étais fixé il y avait longtemps déjà! Après avoir été repêché, j’ai joué pendant un an dans la catégorie midget AAA pour Bourassa de Montréal et l’année d’après, j’ai réussi à jouer pour les Lynx de St-Jean. A la fin de ma deuxième année avec St-Jean, j’ai été sélectionné lors de la deuxième ronde de repêchage de la LNH par les Oilers.

Un pas de plus vers mon but

C’est facile de se faire repêcher d’une ligue junior à la LNH, mais c’est autre chose de faire le saut. Je savais que j’avais un bon bout de chemin à parcourir. L’année d’ensuite, l’équipe St-Jean a été vendue et est déménagée à Rimouski. Le propriétaire qui a vendu les Lynx a par la suite acheté les Titans de Laval et il m’a gardé, ainsi que quatre autres joueurs au moment de la transaction. J’ai joué un peu pour les Titans et, durant la même année, on m’a échangé contre un autre joueur des Lasers de St-Hyacinthe Laser. À la date limite, j’ai été échangé aux Prédateurs de Granby où j’ai gagné la Coupe Memorial. Je n’oublierai jamais ce jour. Le Québec avait dû attendre vingt-cinq ans pour pouvoir remporter encore une fois ce championnat et, lorsque nous avons réussi, toute la province a célébré avec nous. Cet événement a été l’un des plus beaux moments de ma carrière.

Je dois remercier à tout prix Alain Faucher qui était mon entraîneur alors que je jouais bantam AA parce que c’est grâce à lui que j’ai été repêché si rapidement par Saint-Jean, seulement après un an dans la catégorie AA. Je dois également remercier Normand Flynn qui m’a fait le joueur qui a été repêché lors de la deuxième ronde par les Oilers d’Edmonton. Je dois aussi remercier Michel Therrien pour m’avoir donné la chance de gagner et de célébrer la Coupe Memorial. Mes années de ligues juniors ont définitivement été les plus amusantes parce qu’à ce niveau-là, on joue pour la passion et non pour l’argent. Vous allez à l’école et vous jouez sans aucune pression. C’est rien comparativement à la LNH en tout cas!

L’année après avoir remporté la Coupe Memorial, j’ai joué au sein de la Ligue de hockey américaine pendant deux ans avant de faire le saut vers la LNH avec les Oilers qui m’ont repêché en 1995. Mon rêve était finalement devenu réalité. J’ai joué 490 matchs de saison régulière avec les Oilers et 36 parties des séries éliminatoires. Pendant le lock-out de 2004-05, j’ai joué en Suède pour l’A.I.K. Ça a été l’une des plus belles expériences de ma vie. J’ai profité de cette occasion pour visiter et vivre dans un pays qui m’avait toujours fasciné. Lors de mon séjour, j’ai résidé et joué à Stockholm, une belle ville. Après avoir joué huit saisons avec Edmonton, j’ai signé à titre de joueur libre avec Phoenix où je n’ai joué qu’environ deux mois. J’ai alors demandé un échange et, à la date limite, on m’a proposé de jouer pour les Penguins de Pittsburgh pour lesquels j’ai joué pendant un an et demi. Lorsque mon contrat a expiré, j’ai finalement signé un contrat de trois ans avec l’équipe de ma ville natale, les Canadiens de Montréal. Depuis, ma carrière va bon train. Cette partie de mon site sera mise à jour régulièrement...

Treize ans...

Alors au total, j’ai joué 13 ans dans la LNH, 695 parties, y compris 57 dans les séries éliminatoires. J’ai participé à deux reprises aux finales de la Coupe Stanley, une fois avec Pittsburgh en 2008 et une autre avec Edmonton en 2006 et j’ai réussi un tour du chapeau. Ces réalisations dépassent toutes mes attentes et je suis fier de ce que j’ai accompli jusqu’à présent. Les Canadiens de Montréal représente ma quatrième équipe et je n’ai été échangé qu’une seule fois et, à ma propre demande. Chaque fois que je deviens un joueur en disponibilité, je dois choisir entre une douzaine d’équipes. Je dois sûrement faire quelque chose de bien. Quand vous prenez votre retraite, ce sont les choses de cette sorte que vous n’oubliez jamais!