Georges Laraque a évolué pendant 13 ans dans la Ligue Nationale de Hockey (LNH) dans différentes équipes. Surnommé « The Rock », Georges avait le rôle d’homme fort. Appelant au stéréotype de dur à cuire, ce titre est loin de représenter l’homme qu’il est en dehors de la glace, comme on peut le lire dans sa biographie à succès La force d’y croire. Homme sensible et citoyen engagé, Georges est impliqué autant dans sa communauté immédiate que dans la communauté internationale. Fils d’immigrants haïtiens, Georges Laraque est d’ailleurs porte-parole pour Vision Mondiale et a fait partie de la mission de secours en Haïti pour la reconstruction de l’Hôpital Grâce pour enfants à Port-au-Prince. Aujourd’hui, Georges oeuvre au sein de nombreuses autres organisations caritatives.
Défenseurs des droits des animaux et porte-parole de PETA, il devient végétalien en 2009 et n’a cessé depuis de contribuer au mouvement végétarien à Montréal. Environnementaliste consciencieux, il a accepté en juillet 2010 le poste de leader adjoint au sein du Parti Vert.
Devenu un conférencier populaire après sa retraite, Georges Laraque est invité à des événements partout à travers l’Amérique du Nord. Il captive et inspire son auditoire sur plusieurs sujets : sport, motivation, racisme, intimidation, végétalisme, politique et oeuvres de charité.
Georges Laraque a tout d’abord joué dans une ligue de hockey mineure à Sorel-Tracy. Plus tard, il rejoint le niveau Bantam A pour ensuite migrer vers le Bantam AA au cours de sa deuxième année. C’est seulement un an après, à l’âge de 16 ans, qu’il a été repêché par les Lynx de Saint-Jean de la Ligue de Hockey Junior majeure du Québec.
À la fin de sa deuxième année au sein des Lynx, Georges est sélectionné lors de la deuxième ronde de repêchage de la LNH par les Oilers d’Edmonton. L'année suivante il se joint aux Prédateurs de Granby avec qui il gagnera la Coupe Memorial en 1996.
Après avoir évolué deux ans dans la Ligue américaine avec les Bulldogs de Hamilton, Georges peut enfin faire le grand saut dans la LNH, avec les Oilers d’Edmonton.
J’ai joué 490 matchs de saison régulière avec les Oilers et 36 parties des séries éliminatoires. Pendant le lock-out de 2004-05, j’ai joué en Suède pour l’A.I.K. Ça a été l’une des plus belles expériences de ma vie. J’ai profité de cette occasion pour visiter et vivre dans un pays qui m’avait toujours fasciné. Lors de mon séjour, j’ai résidé et joué à Stockholm, une belle ville. Après avoir joué huit saisons avec Edmonton, j’ai signé à titre de joueur libre avec Phoenix où je n’ai joué qu’environ deux mois. J’ai alors demandé un échange et, à la date limite, on m’a proposé de jouer pour les Penguins de Pittsburgh pour lesquels j’ai joué pendant un an et demi. Lorsque mon contrat a expiré, j’ai finalement signé un contrat de trois ans avec l’équipe de ma ville natale, les Canadiens de Montréal.
Alors au total, j’ai joué 13 ans dans la LNH, 695 parties, y compris 57 dans les séries éliminatoires. J’ai participé à deux reprises aux finales de la Coupe Stanley, une fois avec Pittsburgh en 2008 et une autre avec Edmonton en 2006 et j’ai réussi un tour du chapeau. Ces réalisations dépassent toutes mes attentes et je suis fier de ce que j’ai accompli jusqu’à présent. Les Canadiens de Montréal représente ma quatrième équipe et je n’ai été échangé qu’une seule fois et, à ma propre demande. Chaque fois que je deviens un joueur en disponibilité, je dois choisir entre une douzaine d’équipes. Je dois sûrement faire quelque chose de bien. Quand vous prenez votre retraite, ce sont les choses de cette sorte que vous n’oubliez jamais!
Né le 7 décembre 1976 à Montréal, Georges Laraque est l’aîné de trois enfants de parents originaires d’Haïti. Ayant toujours tenu un rythme de vie actif, la famille Laraque donnait à l’activité physique une grande importance. Pratiquant tour à tour judo, patinage artistique, patinage de vitesse et soccer, son sport préféré, Georges Laraque a été constamment en action dès son plus jeune âge.
La famille déménage à Sorel-Tracy alors que le jeune Georges a 5 ans. Loin d’avoir la même ambiance que la ville de Montréal, Sorel-Tracy confronte la famille au racisme et à l’intimidation. Georges n’y échappe pas et passe près d’abandonner son rêve qu’il chérit déjà depuis longtemps, celui de jouer dans la LNH.
C’est à la lecture de la biographie de Jackie Robinson, premier joueur noir à faire partir d’une ligue majeure de baseball, que Georges se retrousse les manches et découvre la force de croire en son rêve.
Malgré les difficultés, la famille reste à Sorel-Tracy plusieurs années et continue d’évoluer dans un environnement de discipline, d’éthique personnelle et de respect. Ce n’est que bien des années plus tard qu’elle retourne à Montréal pour s’y établir définitivement.